DÉFINITION de la memoire
Tout d'abord, il faut bien distinguer la mémoire de l'apprentissage. Le premier terme renvoie à un processus qui va modifier un comportement futur grâce à la mémoire; pour reprendre l'exemple du feu, imaginons qu'un enfant mette la main dans le feu, cela va le brûler. Cela le marquera et il se souviendra que le feu brûle. L'apprentissage intervient avant la mémoire, on l'apprend donc du coup on s'en souvient. La mémoire est donc le fruit de cet apprentissage.
Une fois ces notions séparées, nous pouvons alors diviser la mémoire grâce à la durée du souvenir qui distingue les types de mémoire, selon l’université canadienne McGill: celui de la durée du souvenir, permet d'en différencier au moins trois types de mémoire : la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme (qui peut être divisée en deux sous-catégories). Néanmoins il ne faut pas oublier que la mémoire humaine constitue une association de différents sous-systèmes en constante interaction.
Notre mémoire est donc associative (souvenirs correspondants) et nos souvenirs sont des reconstructions, un peu comme un puzzle.
La mémoire sensorielle conserve fidèlement mais très brièvement les informations apportées par les sens. Elle est souvent considérée comme faisant partie du processus de perception mais elle n'en constitue pas moins un passage obligé ver la mémoire à court terme.
La mémoire à court terme, également appelé mémoire de travail, enregistre temporairement les événements qui s’enchaînent dans nos vies (visages, numéros de téléphone...). Il se dissipera si l'on ne fait pas un effort conscient pour s'en rappeler (mémoire de travail). Elle dure quelque dizaine de secondes seulement et permet de retenir environ 7 "éléments". Reprenons l'exemple du numéro de téléphone : nous regroupons nos numéros de téléphone en trois à cinq nombres, au lieu de le laisser sous la forme d'une suite de dix chiffres. Néanmoins, ce chiffre de sept éléments est variable suivant les personnes. Certaines personnes pourront en retenir 5 et d'autres 9.
Revenons brièvement mémoire de travail, mémoire intermédiaire entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Elle est mise en jeu lors de la lecture, c'est elle qui vous permet notamment de lire cette phrase tout en gardant à l'esprit le début de ce texte ou lorsque vous conduisez et que vous avez plusieurs informations à gérer.
La mémoire à long terme sert à emmagasiner des événements (autobiographiques par exemple) mais aussi à retenir le sens des mots ou les habilités manuelles. Sa capacité semble illimitée et elle peut durer des jours, des mois, des années et parfois toute une vie. Mais elle est loin d'être parfaite car elle déforme parfois les faits et sa fiabilité décroit avec l'âge. On peut la diviser en deux sous parties: la mémoire implicite et la mémoire explicite.
Une fois ces notions séparées, nous pouvons alors diviser la mémoire grâce à la durée du souvenir qui distingue les types de mémoire, selon l’université canadienne McGill: celui de la durée du souvenir, permet d'en différencier au moins trois types de mémoire : la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme (qui peut être divisée en deux sous-catégories). Néanmoins il ne faut pas oublier que la mémoire humaine constitue une association de différents sous-systèmes en constante interaction.
Notre mémoire est donc associative (souvenirs correspondants) et nos souvenirs sont des reconstructions, un peu comme un puzzle.
La mémoire sensorielle conserve fidèlement mais très brièvement les informations apportées par les sens. Elle est souvent considérée comme faisant partie du processus de perception mais elle n'en constitue pas moins un passage obligé ver la mémoire à court terme.
La mémoire à court terme, également appelé mémoire de travail, enregistre temporairement les événements qui s’enchaînent dans nos vies (visages, numéros de téléphone...). Il se dissipera si l'on ne fait pas un effort conscient pour s'en rappeler (mémoire de travail). Elle dure quelque dizaine de secondes seulement et permet de retenir environ 7 "éléments". Reprenons l'exemple du numéro de téléphone : nous regroupons nos numéros de téléphone en trois à cinq nombres, au lieu de le laisser sous la forme d'une suite de dix chiffres. Néanmoins, ce chiffre de sept éléments est variable suivant les personnes. Certaines personnes pourront en retenir 5 et d'autres 9.
Revenons brièvement mémoire de travail, mémoire intermédiaire entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Elle est mise en jeu lors de la lecture, c'est elle qui vous permet notamment de lire cette phrase tout en gardant à l'esprit le début de ce texte ou lorsque vous conduisez et que vous avez plusieurs informations à gérer.
La mémoire à long terme sert à emmagasiner des événements (autobiographiques par exemple) mais aussi à retenir le sens des mots ou les habilités manuelles. Sa capacité semble illimitée et elle peut durer des jours, des mois, des années et parfois toute une vie. Mais elle est loin d'être parfaite car elle déforme parfois les faits et sa fiabilité décroit avec l'âge. On peut la diviser en deux sous parties: la mémoire implicite et la mémoire explicite.
Dans la mémoire à long terme, nous pouvons en distinguer deux types : la mémoire implicite et la mémoire explicite. Néanmoins même si on peut diviser ces deux types de mémoires, elles interagissent tout de même entre elles et sont correspondantes.
La première contient essentiellement les événements qui se sont déroulés dans notre vie. La caractéristique la plus distinctive de la mémoire épisodique est que l'individu se voit en tant qu'acteur des événements mémorisés. Par conséquent, le sujet mémorise non seulement un événement qu'il a vécu, mais tout le contexte particulier de cet événement C'est aussi dans la mémoire implicite que sont stockées le langage que nous parlons et nos associations d'idées (la girafe a un long cou, une voiture a forcément des freins).
La seconde est la mémoire du savoir-faire et des habiletés motrices (procédurales). Faire ses lacets, manier un stylo, dessiner, jouer d'un instrument de musique... Toutes ces compétences sont des automatismes et nous servent quotidiennement : nous avons donc conscience de cet apprentissage. Elle contient aussi nos réflexes et c'est elle qui conditionnent nos émotions et réactions, en s'appuyant sur notre expérience et donc notre mémoire implicite.
La première contient essentiellement les événements qui se sont déroulés dans notre vie. La caractéristique la plus distinctive de la mémoire épisodique est que l'individu se voit en tant qu'acteur des événements mémorisés. Par conséquent, le sujet mémorise non seulement un événement qu'il a vécu, mais tout le contexte particulier de cet événement C'est aussi dans la mémoire implicite que sont stockées le langage que nous parlons et nos associations d'idées (la girafe a un long cou, une voiture a forcément des freins).
La seconde est la mémoire du savoir-faire et des habiletés motrices (procédurales). Faire ses lacets, manier un stylo, dessiner, jouer d'un instrument de musique... Toutes ces compétences sont des automatismes et nous servent quotidiennement : nous avons donc conscience de cet apprentissage. Elle contient aussi nos réflexes et c'est elle qui conditionnent nos émotions et réactions, en s'appuyant sur notre expérience et donc notre mémoire implicite.